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BangBang est une comédie d’action réalisée par Peter Cobbler. Il s’agit d’un hommage aux univers de science-fiction des années 70 et 80. À mi-chemin entre Barbarella et Métal Hurlant, ce film vous fera traverser l’univers tout en bottant des culs poilus.
Dans l’espace, il existe une planète où il n’y a que des hommes. Ils vivent dans une dictature de la virilité depuis des décennies. Là-bas, pour être un homme vous devez porter du cuir et avoir une moustache. Si vous ne correspondez pas à cet archétype ou pire, si vous êtes imberbe, vous êtes réduits à l’esclavage.
C’est le cas de notre héros qui n’a ni barbe, ni poil au torse. C’est pour cela qu’il s’enfuit de sa planète. Il va traverser l’espace et les galaxies pour s’écraser chez Cathie, une actrice de films pour adultes.
Cela sera la première fois de sa vie qu’il va voir une femme et il va en tomber fou amoureux.
Ce film aborde le thème de la masculinité toxique comme sous texte d’une épopée intergalactique.
Tous les personnages sont des stéréotypes, à l’exception de BangBang qui cherche à les fuir depuis le début.
Sur la planète de BangBang, ils vouent un culte à la virilité. Ils s’accrochent à une image préfabriquée de ce que doit être un homme. Conditionnés depuis leur enfance, cette croyance crée une grande fragilité en eux.
Ne pouvant jamais correspondre à 100% à l’archétype attendu, ils doivent sans cesse se justifier ou se rabaisser les uns et les autres afin de se rassurer. De plus, ils excluent toute personne différente susceptible de remettre en question leur modèle.
BangBang est un cri d’amour à la science fiction rétro. Des productions de Dino de Laurentiis comme Barbarella et Flash Gordon en passant par Mad Max ou encore les bandes dessinées Metal Hurlant, BangBang s’inspire de la liberté de ces histoires qui nous font voyager tout en nous parlant de problématiques bien terrestres.
L’esthétisme à la fois kitsch et colorée propre au genre sera également au rendez-vous.
Lorsque j’ai écrit cette histoire il y a de nombreuses années, je savais que cela serait un projet ambitieux. Mais je ne savais pas où ce film allait m’emmener, ni à quel point l’investissement serait grand tant financièrement que temporellement.
Mes connaissances à l’époque étaient trop limitées pour que je puisse tourner ce projet. Pour cela, il fallait que je bâtisse de solides compétences en post-production. Littéralement, j’ai passé les cinq dernières années à apprendre comment créer des effets spéciaux. J’ai d’abord appris par moi-même puis à l’école, pour finalement en faire mon métier.
Pendant tout ce temps, j’ai gardé ce projet en tête, forgeant les connaissances nécessaires pour vous raconter cette histoire.
Il y a un an, j’ai commencé à créer tous les décors et accessoires dont l’introduction avait besoin. Ensuite, nous avons filmé des comédiens devant un fond vert dans une MJC en Normandie.
Cette méthode nous a permis de créer des décors de science-fiction entièrement en images de synthèse. Ce qui coûte moins cher que de les construire réellement. Cette introduction était un gros enjeu pour le film car elle représentait un véritable défi technique. D’autant plus que nous voulions créer quelque chose de crédible pour les spectateurs. Si nous réussissions cela, le reste du film serait plus facile à réaliser.
La bande originale du film sera signée par l’incroyable Gilles Paulet et son projet disco Moonshoes dont il nous a très généreusement laissé les droits. Il est un artiste que nous aimons depuis de nombreuses années. Nous sommes très fiers de pouvoir compter sur sa musique dans notre film.
Voici un des morceaux que vous pourrez retrouver dans BangBang : https://deezer.page.link/Ho9nZj78oMXd6eWx6
Vous pouvez écouter sa musique sur :
-Lien spotify : https://open.spotify.com/artist/0WUnvLaSwzCM8Xoac79P7M?si=uoipPC3_SnW_cClWKKWZlQ&utm_source=copy-link
-Lien Deezer : https://www.deezer.com/fr/artist/76886
-Lien Soundcloud : https://soundcloud.com/moonshoes-gilles-paulet
Le sound design du film lui sera signé par le talentueux Victor Pierre, qui a pu travailler sur de très nombreux projets dont “Les sardines de l’espace”.
La prise de son sera réalisée par Charles Grégoire. Lorsqu’il ne travaille pas pour les plus grands youtubers français ou sur des longs métrages, il aime mettre la main à la pâte pour aider les créations indépendantes.
Pour finir, c’est le génial Maxime Bailleul qui est le narrateur de l’introduction du film. Si sa voix ne vous est pas méconnue, c’est que vous l’avez sûrement déjà entendue à la télévision (Paris Police 1900, Les Rivières Pourpres Saison 3…)
Le reste du film va se passer sur Terre, dans les années 80. Pour cette partie, nous voulons tourner dans des décors naturels. Pour cela, il va falloir louer ou fabriquer en studio les différents endroits où se déroulent l’histoire. Ensuite, il va falloir les décorer et enfin les éclairer.
Cela va représenter énormément de travail et nous avons besoin d’une équipe technique pour l’accomplir.
De plus, cette histoire fait intervenir beaucoup de rôles et donc de comédiens. Toutes ces personnes doivent être nourries et logées pendant le tournage.
Notre héros va également devoir affronter un monstre. Comme nous ne voulons pas qu’il soit en images de synthèses, nous allons devoir fabriquer son costume.
Ensuite, il y a la postproduction. À l’image nous allons devoir truquer de très nombreux plans pour raconter l’histoire. Au son, nous allons devoir recréer tous les bruitages et finalement doubler le film en anglais.
Pour finir, une partie du budget ira dans les contreparties disponibles grâce à la campagne de crowdfunding.
12 000€ : étape 1
Nous pouvons tourner notre film. Cela sera difficile et très éprouvant.
16 000€ : étape 2
Nous pouvons tourner notre film tel que nous le voulons. Nous limitons les risques que des acteurs ou des techniciens nous fassent faux bond.
20 000€ : étape 3
Nous réécrivons la fin du film pour la rendre encore plus épique.
Tout d’abord, nous souhaitons remercier toutes les personnes qui nous font confiance sur ce projet et qui contribuent à sa création.
Thierry Fayet pour son idée, Philippe Cordonnier et Christine Brizé pour leur aide tout au long du projet, Thomas Kervinio et Clément Ringot pour le développement du scénario, Hugo Shapiro pour son aide sur le script mais aussi pour avoir été un mentor dans l’apprentissage des effets spéciaux, Aurélie Collard pour le magnifique costume de BangBang, Maxime Bailleul pour sa voix, Guillaume Hermange pour avoir joué l’empereur, Grégoire Foessel pour sa confiance et son rôle de Cypher, Gilles Paulet pour nous avoir laissé sa musique pour le film, Guillaume Argiewicz pour son aide précieuse à la production, Chloë Renault parce qu’elle s’occupe de nos réseaux sociaux, Charles Grégoire pour ses coups de mains décisifs, Victor Pierre pour son talent sur le sound design, Raphaël Lefèvre et Pierre Palazin pour nous avoir aidé sur le tournage.
Un grand merci au Labo des arts à Caen de nous avoir permis d’installer notre fond vert dans leurs locaux. Pour finir, un grand merci à vous qui nous lisez, suivez, partagez et parlez de nous autour de vous. Sans vous nous n’existons pas !